Conclusion Y a t'il une 4eme révolution à

Conclusion

Y a t'il une 4eme révolution à l'origine d'une croissance mondiale ? Une 4eme révolution, oui. A travers les nouvelles technologies et developpements industriels, la technologie numérique et les NTIC, les avancées scientifiques... Tout est plus performant, les innovations se multiplient, de mieux en mieux, de plus en plus vite. Mais toutes ces innovation, cette croissance que nous peinons à maintenir, entrainent des changements, notemment sociaux. A l'origine d'une croissance... Oui, pour les BRIC incontestablement, la Chine vient de passer 2eme puissance mondiale : en voilà bien la preuve... mais les grandes puissances mondiales, après un sprint effreiné de la croissance, sont essouflées et peinent aujourd'hui à la conserver....

Faut-il soutenir la croissance ? La question se pose déjà, et on observe une certaine stagnation dans les pays très développés... Y a t'il une limite à la croissance ? Ce sont les interrogations de tous, et il apparaît qu'il va être de plus en plus difficile de croître pour les puissances mondiales. Une croissance des pays émergents, notamment les BRIC, pour maintenir le monde en croissance, serait une bonne chose pour faire parler économistes et politiciens, mais pour la planète, l'enjeu va devenir autre. Il est possible de soutenir la croissance, mais quand cela ne sera plus possible, les questions remises à plus tard vont s'écrouler sur nous, génération actuellement à l'école. Nous partageons un point de vue de plus en plus répendu, pour qui la décroissance devient une alternative. A en croire les principaux média, le bien-être de tous passe par une croissance soutenue. Pourtant, on commence à voir naître un avis contraire, un modèle économique d’avenir et responsable ne passe plus forcément par la croissance économique, mais au contraire par la décroissance. Décroissance ou développement durable ? : Deux camps s’opposent sur les réponses à apporter aux problèmes environnementaux et aux besoins de la population. Les évènements climatiques extrêmes se multiplient, les déchets s’amoncellent, les nappes phréatiques s’épuisent ou sont polluées, le pétrole va devenir rare et son contrôle fait l’objet de conflits de plus en plus violents, le climat va être modifié, de nombreuses espèces vont disparaître, notamment les abeilles, ce qui serait une catastrophe de toute première ampleur qui pourrait mener l'humanité à sa perte. Dans le même temps, la capacité du système économique à répondre aux besoins sociaux est de plus en plus contestée. Les inégalités mondiales se creusent, et on en vient à se demander, égoïste d'occidentaux que nous sommes, si ça n'est pas mieux, finalement, que le monde entier ne consomme pas comme nous... Même si une partie de l’Asie est en train de sortir du sous-développement, c’est en adoptant un mode de vie dévoreur de ressources non renouvelables. Bref, et chacun (ou presque) en convient désormais : on va dans le mur et il faut changer nos façons de faire. Et pas dans un siècle, dès les prochaines années. Mais comment faire ? Un débat de plus en plus vif oppose les partisans d’une « décroissance soutenable », organisant le recul de l’économie monétaire, aux tenants d’un « développement durable » permettant de concilier croissance et écologie. Mais ça ne ferait que reculer l'échéance.